Commode galbée en placage de bois de violette... - Lot 187 - Thierry de Maigret

Lot 187
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Estimation :
25000 - 35000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 30 000EUR
Commode galbée en placage de bois de violette... - Lot 187 - Thierry de Maigret
Commode galbée en placage de bois de violette marqueté en bois de bout à décor de branchages fleuris sur des fonds de bois de rose et de contre fonds de bois de violette, dans des encadrements à filets de buis chantourné. Elle ouvre par deux tiroirs sans traverse. Montants et pieds cambrés Riche ornementation de bronze ciselé et redoré à décor d'encadrements à ombilics, rinceaux, fleurettes et feuillage, poignées (rapportées), chutes, astragales et sabots (manques en façade et sur les côtés) Estampilles de DUBOIS et poinçons de Jurande Epoque Louis XV (restaurations d'usage dans les fonds) Plateau de marbre brèche d'Alep (réparé) H : 85 - L : 129 - P : 59 cm Voir les reproductions pages 81 à 83 DUBOIS (Jacques) reçu Maître le 5 Septembre 1742 Provenance : - Vente à Paris, Ader-Picard-Tajan, Palais Galliera, Collection Henri de Rothschild et à divers amateurs, le 22 mars 1977, lot 131. Bibliographie : P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Paris, 1989, p.271 (illustrée). Parallèlement à une production de meubles en vernis Martin, et à panneaux de laques de la Chine ou du Japon, Jacques Dubois confectionna des meubles en placage et en marqueterie de très grande qualité. C'est le cas de cette commode qui démontre les talents de marqueteurs de l'ébéniste, sur laquelle il a disposé un élégant décor de bronze ciselé et doré. Ce type de marqueterie florale en bois de bout, privilégié par Bernard Van Risenburgh, apparaît sur quelques pièces de Dubois, notamment sur un bureau de pente de l'ancienne collection Maurice Segoura (illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Paris, 2002, p.313). Son ornementation de bronzes dorés, particulièrement le cartouche central fait d'un jeu de courbes et de contrecourbes feuillagées, est une constante chez l'un des confrères de Dubois, Matthieu Criaerd (maître en 1738), qui utilisa ce type de décor sur quelques-unes de ses commodes : voir notamment un exemplaire conservé au Musée du Louvre (D. Alcou
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