Sabre d'honneur de grosse cavalerie décerné... - Lot 85 - Thierry de Maigret

Lot 85
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60000 - 80000 EUR
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Sabre d'honneur de grosse cavalerie décerné... - Lot 85 - Thierry de Maigret
Sabre d'honneur de grosse cavalerie décerné par le Premier Consul au citoyen Bouttet, maréchal des logis chef au 2e régiment de carabiniers. Garde de bataille en argent, poinçonnée, à palmette ajourée, calotte ovale ornée sur le dessus de godrons, fusée en bois recouverte de chagrin, filigranée d'argent; lame à la Montmorency, poinçonnée: "M" surmonté d'une roue dentée (J. J. Mouton, inspecteur de 1798 à 1809) et "L W" dans un ovale entouré de perles (Levavasseur, inspecteur de mars 1798 à septembre 1803); elle est signée sur le dos: "Mfture nale du Klingenthal Coulaux frères Entreprs"; fourreau en acier poli blanc à deux larges bracelets en argent unis se terminant par un double bourrelet, gravé sur le devant: "Le 1er Consul - Au Cn Bouttet - Maréchal des - Logis. Chef, au - 2ème Regt de - Carabiniers" et signé à l'arrière: "Mre a Versailles - Entrepse Boutet"; dard en forme de bouton mouluré; longueur 115,5 cm. Époque Consulat. Très bon état. POINÇONS d'argent, sur le dessous du plateau: - Coq 1er titre des départements, 1798/1809; - moyenne garantie des départements, n° 88 pour la Seine-Inférieure, région de Rouen; - orfèvre non visible, probablement: "J M" caché sous la fusée. POINÇONS de contrôle de Versailles, sur le dessus du plateau: - "D" dans un cercle: inspecteur d'AUDIGNÉ, pour l'an XII; - "D B" majuscules entrelacées dans un ovale: contrôleur D. BOUYSSAVY, à partir de l'an X. BOUTTET Pierre, François, fils de Georges BOUTTET, laboureur, et d'Anne PICARD, né le 26 janvier 1772 à Chambon dans le Loiret + le 29 avril 1835 à Lunéville. BREVET D'HONNEUR pour un sabre, dans le grade de maréchal des logis chef, au 2e régiment de carabiniers en date du 10 prairial an XI. CITATION: Il a donné des preuves de la plus grande bravoure au passage de la Lahn, le 19 messidor an IV, où, malgré deux blessures graves à la cuisse et au bras, il a refusé de se rendre et, par sa valeur, a facilité la retraite de son régiment. Ses blessures dont les suites lui ont laissé des
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