Charles François GRENIER, dit LACROIX de MARSEILLE (Marseille vers 1700 - Berlin? 1782)

Lot 21
Aller au lot
Estimation :
35000 - 40000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 105 000EUR
Charles François GRENIER, dit LACROIX de MARSEILLE (Marseille vers 1700 - Berlin? 1782)
Pêcheurs amarrant un bateau dans un port avec le temple de la Sibylle à Tivoli Toile. Signé et daté en bas à gauche Gr. Lacroix/a Romae 1750 100 x 135 cm (Petits manques, restaurations) pages 14, 15 et 17 Provenance: Peut-être vente Nogaret, Paris (Maître Dufresne), 23 février 1778 (Une grande marine avec une montagne, sur laquelle on voit le petit temple de Tivoli, & sur le devant divers groupes de Pêcheurs); Peut-être collection Doucet en 1925, selon une étiquette au revers de la toile. Notre tableau est un des plus beaux tableaux peints par Lacroix pendant sa période italienne de 1743 à 1760. A Rome en 1750 sont présents les plus grands peintres de marines Adrien Manglard et Joseph Vernet. Le Marquis de Marigny, futur Directeur des Bâtiments du Roi, au cours de son voyage d'Italie pour le préparer à sa fonction, passe dans l'atelier de Vernet et lui commande la série des Vues des ports de France. Joseph Vernet, le maître de Lacroix, est au sommet de sa carrière. Il part en 1753 à Marseille pour exécuter la commande royale avec l'aide de Pierre Jacques Volaire. Par sa composition et ses dimensions, notre tableau est très proche du tableau de l'Hôtel Sandelin à Saint-Omer (voir le catalogue de l'exposition Tivoli. Variations sur un paysage au XVIIIème siècle, Paris, Musée Cognaq-Jay, 2010 et 2011, n° 14, reproduit en couleur). Son raffinement, sa composition équilibrée et la monumentalité rendue par la verticalité des éperons rocheux et des arbres rapprochent notre tableau de deux oeuvres de Joseph Vernet datées vers 1745, Les Cascatelles de Tivoli et Rivage près de Tivoli (voir le catalogue d'exposition précité, n° 11 et fig.1 p. 28, reproduits en couleur). La touche personnelle de Lacroix se retrouve dans le traitement des voiles du navire à gauche, fines et transparentes, comme un lavis rappelant les oeuvres orientales, ainsi que dans le traitement des visages des personnages. Dans ses vues fantaisistes, Lacroix juxtapose divers éléments de la réalité, un port e
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue