Giacomo Francesco CIPPER dit il TODESCHINI (Feldkirch vers 1664 - Milan 1736)

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Giacomo Francesco CIPPER dit il TODESCHINI (Feldkirch vers 1664 - Milan 1736)
La ravaudeuse Les vendeurs de coquillages Paire de toiles, sur leurs toiles d'origine 81,5 x 99 cm «Il est un ‘tedesco' dont on ne sait s'il est allemand ou autrichien», écrivait Roberto Longhi à propos du peintre Cipper, et au même de poursuivre: «venu d'outremonts, il emportait avec lui tout le maniérisme bohème et archaïsant de certains nordiques1». Ainsi se définissait donc en 1938, sous la plume Longhi, l'art tout à fait charmant de Cipper. Ses termes résumaient alors bien la manière du peintre, en effet mêlée d'un pittoresque venu d'Europe centrale en même temps que d'échos d'un caravagisme adouci. L'historienne Proni, creusant davantage la biographie du peintre nous apprenait que celui que l'on nommait «Todeschini», littérale­ment le «petit allemand», était en réalité autrichien, et fut baptisé le 15 juillet 1664 à Feldkirch2. Venu à Milan en 1696 pour entamer une carrière de peintre, il logea un temps auprès d'un peintre italien nommé Carchani, désigné comme peintre de fleurs. Pourtant ce furent surtout les scènes de genre mélancoliques issues d'une observation poétique de la vie quotidienne qui attirèrent le peintre. Certaines sont aujourd'hui conservées en musées, comme les deux charmantes scènes de genre du museo civico de Trévise datées par l'historien Caprara de la période de pleine maturité du peintre reconnaissable par son usage habile des clair-obscur3. 1. R. Longhi, «Monsu Bernardo» in La Critica d'Arte, XVI-XVIII, Florence, 1938, pp 128-129. 2. M.S. Proni, Giacomo Francesco Cipper, detto il Todeschini, Soncino, 1994, p. 11. 3. V. Caprara, «Giacomo Francesco Cipper detto il Todeschini», in, Settecento lombardo, catalogo della mostra Milano, 1991, p. 103.
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