Charles-Maurice de talleyrand

Lot 92
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Estimation :
1500 - 1800 EUR
Charles-Maurice de talleyrand
L.A., Paris 16 fructidor VI (2 septembre 1798), au citoyen MOREAU DE SAINT-MERYà Philadelphie; 1 page et demie in-4, adresse avec cachet de cire rouge à son chiffre. INTERESSANTE LETTRE SUR LES ÉTATS-UNIS. Il est très déçu de ne pas voir son ami revenir d'Amérique: «Voilà à Bordeaux ce Parlementaire sur lequel mon ami devoit arriver avec toute sa famille, et il n'est point arrivé, et je n'ai point de lettre de lui. D'où vient ce retard ? - J'espère que vous nous aurez trouvé d'une grande magnanimité pour l'Amérique. Nous étions bien les maîtres de supposer que le gouvernement des états unis ne vouloit que les apparences d'une négociation avec nous, et faire un traité véritable avec l'Angleterre; nous nous sommes refusés à le croire. Est-ce que les hommes sages du pays ne se mettront pas à la brèche pour arrêter toutes les folies que la vanité fait faire au président [John ADAMS]. - J'espère qu'on aura publié en Amérique toute ma correspondance, et certes rien n'est plus loyal, plus clair que ce que vouloit le gouvernement françois. - Nous remettre avec l'Amérique où nous en étions à la paix, n'est pas une proposition bien sauvage». VOLNEY est arrivé en France, et compte imprimer beaucoup de publications auxquelles il travaille; LIANCOURT est en Hollande, DUPONT DE NEMOURS a retardé son départ. «Arrivez donc»... ON JOINT une petite L.A.S. «T.» au même, et 8 vendémiaire VIII (30 septembre 1799; 1 page in-8, adresse). Invitation à venir le voir à Épinay avec M. AZARA pour passer la journée ensemble... «Allez prendre votre chocolat chez Mr Azara pour convenir de l'heure du départ». La première lettre publiée par Michel Poniatowski dans Talleyrand aux États-Unis, p. 623
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