Charles-Maurice de talleyrand

Lot 110
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1000 - 1200 EUR
Charles-Maurice de talleyrand
L.A.S. «C.. M Talleyrand», Munich 11 janvier [1806], à François BARBE-MARBOIS; 2 pages et demie in-4. BELLE LETTRE AU MINISTRE DU TRESOR PUBLIC, QUELQUES JOURS APRES LA SIGNATURE DE LA PAIX DE PRESBOURG QUI MET FIN A LA TROISIEME COALITION. «Je viens de mener une vie errante depuis 6 semaines; mais j'ai travaillé pour vous, vous désiriez la paix, elle est faite. Elle a de la réalité et de l'opinion; et tout porte à croire qu'elle sera de longue durée. Voila donc un des éléments de crédit que vous demandez; le retour de l'empereur consolidera toutes choses. Vous avez passé le moment de la crise: tout marche vers le rétablissement des affaires, la considération de la France est portée au plus haut point. L'opinion de la stabilité de la paix se repand chaque jour davantage; et l'empereur débarassé du soin de la guerre va porter l'activité de son génie sur l'administration intérieure»... Depuis deux mois, Talleyrand a été trop occupé pour suivre attentivement les affaires de Paris. «J'entends parler toutefois d'un grand nombre de banqueroutes, celle de Mr HERVAS me fait de la peine. Il faut croire que le retour de l'empereur guérira une partie des maux qui ont été soufferts sur la place de Paris: nous revivrons avec de l'argent»... [Ces banqueroutes étaient liées à «l'affaire des piastres», à laquelle Talleyrand n'était pas étranger; en 1812, Talleyrand achètera l'hôtel parisien d'Hervas.] ON JOINT la minute avec corrections et 3 lignes autographes, d'une lettre à Antoine-Mathieu SEGUIER, premier président de la Cour d'Appel, 7 mai 1806, pour présenter M. IZQUIERDO, qui a toute la confiance du gouvernement espagnol. [Izquierdo était l'agent officieux de Godoy.]
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