Corbeille «de mariage» brodée, fin du XVIIIe... - Lot 245 - Thierry de Maigret

Lot 245
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Corbeille «de mariage» brodée, fin du XVIIIe... - Lot 245 - Thierry de Maigret
Corbeille «de mariage» brodée, fin du XVIIIe siècle. Corbeille en osier gainé de Gros de Naples crème. Ceinture brodée d'une guirlande de pensées jaune et violet cachée par deux larges pans flottants brodés, doublés de taffetas et bordés de frange à jasmins en passementerie de soie. Cette dernière constituée d'une crête, de torsades en lame, migrets cannetille et jasmins de soie jaune, rose et vert montés en point de rose sur âme de parchemin. Semis de plants de roses, tulipes, chardons bleus et lilas mauve brodés au passé empiétant sur le champ, bordure aux roses et lilas sur fond vert pomme (état superbe- un petit trou non visible sur la ceinture). Dim corbeille: 28 x 35 x 10 cm Pans brodés: 54 x 44 cm COSTUMES & MODE Somptueux objets de corbeille de mariage, brodés en soies polychromes au décor du meuble d'été de Marie-Antoinette à Versailles, selon un dessin du brodeur Bony (1754-1825). L'étoffe originale de la chambre des grands appartements de la Reine (dit «meuble d'été» car installée du printemps à l'automne) fut commandée en 1786 par le garde-meuble de la couronne au fabricant lyonnais Desfarges sur un dessin de J. F. Bony. Elles montrent, sur un fond «Gros de tours blanc broché, dessins de fleurs nuées, bouquets de lilas, rubans et plumes de paon...» en place avant que la famille royale ne quitte Versailles en octobre 1789. Dispersé après la Révolution, ce meuble royal fut retissé au début du XXe siècle par la Maison lyonnaise Lamy et Gautier, pour le palais du Prince Esterhazy et vers 1945 pour Carlos de Besteigui. Une laize de ce tissu est conservée au Musée des tissus à Lyon et un écran de paravent brodé au Mobilier national à Paris. C'est l'atelier Brocard, descendant de la maison Picot, crée sous Louis XVI, qui entreprit la broderie du tissu de l'écran et des ployants pour la magnifique restitution actuellement visible au château de Versailles. La Maison Louvet & Mauny, elle aussi descendante de passementiers du XVIIIe sièc
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